Le trot à cheval est une allure très appréciée par les cavaliers. On peut dire aussi que le trot est une allure emblématique du cheval. Il symbolise l’élégance, le rythme et l’énergie. Que vous soyez un cavalier débutant ou confirmé, comprendre et maîtriser le trot est essentiel. Cette allure à deux temps demande coordination, équilibre et finesse. Ce guide pratique vous dévoile tous les secrets du trot. Vous apprendrez à perfectionner cette allure pour votre confort et le bien-être de votre cheval. Nous explorerons ensemble sa mécanique, ses variantes et les exercices clés pour l’améliorer.
Comprendre la mécanique du trot du cheval
Le trot est une allure naturelle et symétrique. Le cheval avance en posant ses membres par bipèdes diagonaux. L’antérieur droit se lève en même temps que le postérieur gauche, et inversement. Entre chaque poser, il existe un court instant de suspension. Ce moment où les quatre pieds quittent le sol donne au trot son aspect aérien. Cette allure se décompose en deux temps égaux. Elle offre une base de travail rythmique fondamentale pour de nombreuses disciplines équestres.
Pour le cavalier, sentir ce mouvement diagonal est crucial. Il faut apprendre à accompagner le balancement du cheval sans le gêner. Un bon équilibre et une assiette souple permettent de suivre la cadence. Le « trotting » en extérieur est un excellent exercice d’endurance. Il muscle le cheval et améliore son système cardiovasculaire. Une bonne compréhension de cette mécanique vous aidera à mieux communiquer avec votre monture.
Les différents types de trot à cheval
En équitation, on distingue plusieurs variations du trot. Chacune a son utilité et son objectif. Il est important de les connaître pour adapter votre travail.
Le trot de travail
C’est l’allure de base que tout cavalier doit maîtriser. Le cheval se déplace de manière régulière et active. L’amplitude des foulées est modérée mais l’impulsion reste constante. Le cheval est « dans la main », équilibré et attentif à vos demandes. C’est le trot idéal pour l’échauffement et la plupart des exercices sur le plat. Il prépare le cheval à des efforts plus intenses.
Le trot rassemblé
Dans cette variation, le cheval engage davantage ses postérieurs sous la masse. Les foulées deviennent plus courtes mais plus élevées. L’énergie est concentrée et l’équilibre est montant. Le cheval semble danser sur place avec une grande légèreté. Le trot rassemblé demande beaucoup de force et de souplesse. Il est le fruit d’un long travail de dressage.
Le trot moyen
Ici, vous demandez au cheval d’allonger modérément ses foulées. Il couvre plus de terrain qu’au trot de travail. L’encolure s’étend légèrement vers l’avant. L’impulsion venant de l’arrière-main reste bien présente. C’est une excellente transition avant d’aborder le trot allongé. Le trot moyen améliore l’élasticité et la propulsion.
Le trot allongé
C’est l’expression maximale de l’amplitude au trot. Le cheval étend ses foulées au maximum, sans précipiter la cadence. Une forte impulsion des postérieurs est nécessaire pour soutenir le mouvement. Le corps du cheval s’étire de la queue à la tête. Cette allure spectaculaire demande un excellent équilibre et une grande puissance. Vous devez l’aborder progressivement pour ne pas blesser votre cheval.
La position du cavalier : trot assis ou enlevé ?
Au trot, vous pouvez adopter deux positions principales. Chacune a ses avantages et ses spécificités. Le choix dépend de l’exercice, du cheval et de votre niveau.
Le trot enlevé pour plus de confort
Le trot enlevé consiste à se lever de la selle un temps sur deux. Vous vous dressez sur vos étriers en rythme avec le poser d’un diagonal. Cette technique soulage le dos du cheval et le vôtre. Elle est idéale pour les longues séances, l’échauffement ou le travail de jeunes chevaux. Pour trotter sur le bon diagonal, levez-vous lorsque l’épaule extérieure du cheval avance.
Le trot assis pour plus de précision
Au trot assis, vous restez en contact permanent avec la selle. Votre bassin doit suivre avec souplesse les mouvements du dos du cheval. Cette position permet une communication plus fine et plus précise. Vos aides, notamment les jambes et l’assiette, agissent plus directement. Le trot assis est indispensable en dressage. Il demande un excellent gainage et une grande décontraction.
Exercices pratiques à cheval pour améliorer le trot
Pour obtenir un trot de qualité, un entraînement régulier est nécessaire. Voici quelques exercices efficaces pour progresser.
Les transitions pour la réactivité
Multipliez les transitions entre les allures. Passez du pas au trot, puis du trot à l’arrêt. Variez également au sein même du trot. Alternez entre trot de travail, trot moyen et retour au calme. Ces changements constants améliorent l’équilibre et la réactivité de votre cheval. Il deviendra plus attentif et léger à vos demandes.
Le travail sur des cercles et des courbes
Les voltes, les cercles et les serpentines sont vos meilleurs alliés. Ils obligent le cheval à s’incurver et à engager son postérieur interne. Cet exercice assouplit toute sa ligne du dessus. Il améliore la symétrie et l’équilibre latéral. Veillez à maintenir une cadence régulière tout au long du tracé.
Les barres au sol pour la cadence
Disposez quelques barres au sol dans la carrière. L’espacement doit être régulier et adapté à la foulée de votre cheval. Passer sur ces barres l’incitera à décomposer son allure. Il lèvera mieux ses membres et engagera davantage son dos. C’est une gymnastique excellente pour régulariser le rythme et améliorer la cadence.
Les variations d’amplitude sur la diagonale
Utilisez les diagonales du manège pour travailler les allongements. Demandez un trot de travail dans le coin. Puis, sur la diagonale, développez progressivement l’amplitude vers le trot moyen ou allongé. Avant d’atteindre le coin suivant, reprenez le trot de travail. Cet exercice développe la puissance et la capacité de votre cheval à se tendre.
FAQ sur le trot du cheval
Qu’est-ce que le trot chez le cheval ?
Le trot est une allure sautée et symétrique à deux temps. Le cheval avance en posant en même temps deux membres en diagonale (par exemple, antérieur droit et postérieur gauche), suivi d’une phase de suspension.
Comment savoir si je suis sur le bon diagonal au trot enlevé ?
Regardez l’épaule extérieure de votre cheval. Vous devez vous lever lorsque cette épaule avance et vous rasseoir lorsqu’elle recule. En manège, on trotte sur le diagonal extérieur.
Pourquoi mon cheval est-il inconfortable au trot assis ?
Un trot assis inconfortable peut venir de plusieurs facteurs. Un dos de cheval peu musclé, des raideurs chez le cavalier ou une selle mal adaptée peuvent en être la cause. Travaillez votre souplesse, votre position, et assurez-vous que votre matériel est adéquat.
Comment améliorer l’impulsion au trot ?
L’impulsion vient de l’engagement des postérieurs. Les transitions fréquentes, le travail en montée et les barres au sol sont d’excellents exercices pour encourager votre cheval à pousser davantage avec son arrière-main.
Choses à savoir encore sur le travail au trot du cheval
Le « trotting » en extérieur est-il bénéfique ?
Oui, le « trotting » est excellent pour le moral et le physique du cheval. Il développe son endurance, son système cardiovasculaire et sa musculature sur des terrains variés. Cela renforce également la confiance entre le cavalier et sa monture.
Qu’est-ce que le « jog » en équitation western ?
Le jog est l’équivalent du trot en équitation western. C’est un trot très lent, rassemblé et confortable, où le temps de suspension est presque inexistant. Le cavalier reste assis dans la selle.
Combien de temps doit durer une séance de trot ?
La durée dépend de l’âge, de la condition physique de votre cheval et des objectifs de la séance. Intégrez des phases de trot de plusieurs minutes entrecoupées de périodes de pas pour la récupération. Une bonne séance dure généralement entre 45 et 60 minutes au total.
Mon cheval se précipite au trot, que faire ?
Si votre cheval accélère, revenez à une allure plus lente, voire à l’arrêt. Travaillez sur des cercles pour contrôler la vitesse. Utilisez votre voix pour le calmer et récompensez-le dès qu’il retrouve une cadence régulière. Évitez de tirer sur les rênes, ce qui pourrait l’inciter à se contracter davantage.
