You are currently viewing Tout savoir sur le galop du cheval

Le galop est l’allure la plus rapide du cheval, mais aussi l’une des plus complexes à maîtriser pour le cavalier. Que vous soyez débutant ou confirmé, comprendre la dynamique du galop, les techniques pour l’améliorer et les spécificités de cette allure peut transformer votre expérience équestre.

1. Qu’est-ce que le galop ?

Le galop est une allure à trois temps, caractérisée par un rythme rapide et soutenu. Contrairement au trot, le galop est asymétrique. Cela signifie que le cheval ne touche pas le sol de manière symétrique avec ses membres. Cette allure se compose de trois temps suivis d’un temps de suspension où aucun pied ne touche le sol. Ce moment de suspension confère au galop une fluidité et une légèreté uniques.

Le galop est une allure naturelle pour le cheval. Il l’adopte instinctivement dans la nature pour fuir les prédateurs ou parcourir de grandes distances rapidement. Dans le cadre sportif, le galop est sollicité dans plusieurs disciplines. Par exemple telles que le saut d’obstacles, le concours complet, l’endurance et, bien sûr, les courses.

2. Les différents types de galop

Le galop peut être décomposé en plusieurs types selon le rythme, la vitesse et la longueur de la foulée. Voici les principaux types de galop :

  • Galop rassemblé : Utilisé principalement en dressage, ce galop est lent et cadencé. Le cheval reste en équilibre et utilise davantage ses postérieurs pour porter son poids, permettant un contrôle précis du mouvement. Le galop rassemblé nécessite un bon travail musculaire et une grande souplesse.
  • Galop moyen : Ce type de galop est plus rapide que le galop rassemblé, avec des foulées légèrement allongées. Utilisé en dressage pour montrer la qualité et l’amplitude de la foulée, il permet de gagner de la vitesse tout en maintenant le contrôle.
  • Galop allongé : C’est le galop où le cheval allonge ses foulées au maximum sans pour autant perdre son équilibre. On utilise ce type de galop souvent en dressage, mais aussi dans certaines phases de concours complet et de saut d’obstacles pour franchir des distances importantes.
  • Galop de course : C’est le galop le plus rapide, utilisé dans les courses. Le cheval déploie toute sa puissance pour atteindre des vitesses pouvant aller de 60 à 70 km/h. Ce galop est nettement plus rapide que le galop allongé et exige une excellente condition physique de la part du cheval.

3. Les aides pour partir au galop

Pour faire partir un cheval au galop, le cavalier doit maîtriser l’utilisation de ses aides et sa position. C’est-à-dire l’ensemble des actions exercées avec les mains, les jambes et le bassin pour communiquer avec le cheval.

  1. Position des jambes : La jambe intérieure (celle qui se situe à l’intérieur du cercle ou de la piste) est placée légèrement en avant de la sangle pour guider le cheval. La jambe extérieure est placée derrière la sangle pour pousser le cheval à engager son postérieur extérieur et partir du bon pied.
  2. Les mains : Les mains du cavalier doivent rester souples et maintenir un léger contact avec la bouche du cheval, sans tirer. Ce contact permet de guider le cheval tout en le gardant en équilibre.
  3. Le bassin : Pour induire le galop, le cavalier doit engager son bassin en avant tout en accompagnant le mouvement du cheval. Un bon positionnement du bassin aide le cheval à se lancer dans un galop fluide et équilibré.
  4. La voix (facultative) : Certains chevaux réagissent bien à la voix. Vous pouvez utiliser un mot doux comme « galop » ou « allez » pour renforcer la demande de départ au galop.

4. L’importance du bon pied

Le « bon pied » est essentiel pour un galop en équilibre. Le pied qui « mène » ou « devant » dépend de la direction que vous prenez. Par exemple, si vous êtes en train de galoper vers la droite, le pied avant droit doit être en avant ; c’est ce que l’on appelle « galoper à droite ». Inversement, pour un galop vers la gauche, le pied gauche doit être en avant.

Partir du bon pied est crucial pour la stabilité du cheval et du cavalier, notamment dans les virages. Un départ sur le mauvais pied (appelé « contre-galop ») rend le galop moins fluide et peut déséquilibrer le cheval. Le contre-galop peut néanmoins être travaillé volontairement pour améliorer la souplesse et l’équilibre du cheval, notamment en dressage.

5. Apprendre le galop : les étapes pour le cavalier

Pour un cavalier débutant, le galop peut sembler impressionnant. Cependant, avec la pratique et des instructions adéquates, il devient une étape excitante de l’apprentissage de l’équitation.

  • Étape 1 : Confiance au trot : Avant de galoper, assurez-vous d’être à l’aise au trot, particulièrement au trot enlevé et assis. La stabilité et la capacité à suivre le mouvement du cheval sont essentielles.
  • Étape 2 : Travail sur les cercles : Pratiquer le trot en cercle améliore l’équilibre du cavalier et du cheval. Cela aide également à préparer le départ au galop sur le bon pied.
  • Étape 3 : Sentir le mouvement du galop : Avant de demander un départ au galop, les instructeurs peuvent parfois proposer de travailler sur la perception du galop en longe. Cela permet au cavalier de se concentrer sur sa posture sans avoir à gérer la direction.
  • Étape 4 : Le départ au galop : Pour le premier départ, un léger encouragement des jambes et une orientation correcte suffisent. Le cavalier doit rester détendu pour accompagner le mouvement du galop sans se raidir.

6. Les erreurs courantes au galop

Les erreurs courantes au galop peuvent causer des déséquilibres et rendre cette allure inconfortable pour le cheval et le cavalier :

  • Se pencher en avant : Beaucoup de cavaliers débutants ont tendance à se pencher en avant par peur. Cela déséquilibre le cheval et rend le galop moins fluide.
  • Serrer les rênes : Le cavalier, pour se rassurer, peut serrer les rênes, empêchant le cheval de galoper correctement. Il est crucial de garder les mains souples tout en maintenant un contact léger.
  • Manque de souplesse dans le bassin : Un bassin rigide empêche le cavalier d’accompagner le mouvement du galop, rendant l’allure saccadée.

7. Exercices pour améliorer le galop

  • Transitions trot-galop : Alterner le trot et le galop aide à renforcer la réactivité du cheval et à améliorer les départs.
  • Galop en cercle : Travailler sur des cercles améliore l’équilibre du cheval. cela permet aussi de corriger les départs sur le mauvais pied.
  • Allongements et raccourcissements : Pratiquer l’allongement et le raccourcissement des foulées au galop permet de gagner en contrôle et en souplesse.
  • Travail en extérieur : Galoper en extérieur aide le cheval à gagner en confiance. Il peut aussi s’habituer aux différentes allures sur des terrains variés.

FAQ : Le galop du cheval

  1. Comment faire partir un cheval au galop ? Utilisez vos jambes et votre bassin pour inciter le cheval à partir au galop, en gardant une légère pression des jambes et un bassin en avant.
  2. Qu’est-ce que le bon pied au galop ? Le bon pied au galop signifie que le cheval engage le membre antérieur intérieur en premier, assurant un meilleur équilibre dans les virages.
  3. Quel est le galop le plus rapide ? Le galop de course est le plus rapide, avec des vitesses allant de 60 à 70 km/h.
  4. Pourquoi mon cheval galope-t-il trop vite ? Un cheval peut galoper trop vite s’il est stressé ou s’il ressent trop de pression. Travaillez sur des transitions pour le calmer et améliorer le contrôle.
  5. Quelles sont les aides pour le galop ? Les aides pour le galop incluent la jambe intérieure près de la sangle, la jambe extérieure derrière la sangle, et un mouvement de bassin en avant.
  6. Le galop est-il naturel pour le cheval ? Oui, le galop est une allure naturelle que le cheval utilise dans la nature pour se déplacer rapidement.
  7. Comment s’entraîner au galop si je suis débutant ? Commencez par des séances en longe pour bien sentir le mouvement, puis travaillez sur des cercles pour prendre confiance et améliorer votre équilibre.
  8. Quelle est la différence entre le galop rassemblé et le galop de course ? Le galop rassemblé est lent et contrôlé, tandis que le galop de course est une allure rapide où le cheval déploie toute sa puissance.

Conclusion

Le galop est une allure dynamique qui offre des sensations uniques au cavalier. Bien maîtrisé, il renforce la complicité avec votre cheval et améliore la qualité de vos séances d’équitation. Prendre le temps de bien comprendre les techniques du galop et de travailler sur les bases vous permettra de galoper avec fluidité et sécurité.