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Image par Agence Akapella

L’herbe est la base de l’alimentation des chevaux. Elle joue un rôle crucial dans leur santé, leur bien-être et leur performance. En tant que propriétaire de chevaux ou passionné d’équitation, il est essentiel de bien comprendre la nature de l’herbe, ses avantages, ses risques et comment gérer au mieux les pâturages pour garantir une nutrition optimale à vos équidés. Ce guide vous offre une vue d’ensemble complète sur le sujet.

1. Les bienfaits de l’herbe pour les chevaux

L’herbe est la nourriture la plus naturelle pour les chevaux. Elle leur fournit une grande partie des nutriments nécessaires à leur bonne santé. Les prairies riches en herbe de qualité offrent une alimentation variée et équilibrée. Les chevaux peuvent y trouver des glucides, des protéines, des fibres, des vitamines et des minéraux en quantité suffisante. En particulier, les fibres favorisent la bonne digestion et maintiennent un transit intestinal sain. L’herbe est également riche en eau, contribuant ainsi à l’hydratation des chevaux, surtout en été.

2. Composition de l’herbe et ses variations saisonnières

La composition de l’herbe varie selon les saisons et les types de plantes qui composent la prairie. Au printemps, l’herbe est particulièrement riche en sucres et en protéines, ce qui peut représenter un danger pour les chevaux sujets à la fourbure. En été, elle devient plus sèche, avec une teneur en fibres plus élevée. L’automne voit une augmentation des sucres solubles dans certaines herbes, tandis qu’en hiver, l’herbe devient plus rare et moins nutritive.

Pour offrir une alimentation équilibrée, il est crucial de surveiller les pâturages tout au long de l’année et d’ajuster le régime alimentaire des chevaux en conséquence. En période de faible croissance de l’herbe, comme en hiver, il peut être nécessaire de compléter avec du foin de qualité.

3. Les risques associés à une consommation excessive d’herbe

Bien que l’herbe soit essentielle pour les chevaux, une consommation excessive, surtout au printemps, peut entraîner des problèmes de santé graves. Les chevaux qui ingèrent trop de jeunes pousses riches en sucres risquent de développer une fourbure. Cette affection douloureuse des sabots peut être dévastatrice. Pour prévenir ce risque, il est conseillé de limiter l’accès des chevaux aux pâturages riches en herbe au début du printemps et d’introduire progressivement des périodes de pâturage.

En outre, certains types d’herbes ou de plantes présentes dans les pâturages peuvent être toxiques pour les chevaux. Il est important de connaître ces plantes et de les éliminer des pâturages pour éviter tout empoisonnement.

4. Gestion des pâturages pour une herbe de qualité

Une bonne gestion des pâturages est essentielle pour garantir une herbe de qualité toute l’année. Cela passe par une rotation des parcelles pour éviter le surpâturage, qui peut épuiser les sols et réduire la qualité de l’herbe. Le repos des parcelles permet à l’herbe de repousser plus vigoureusement.

Il est aussi important de contrôler et de s’assurer que les chevaux ne mangent pas de plantes toxiques. La fertilisation, si nécessaire, doit être effectuée avec soin pour enrichir le sol sans pour autant créer un déséquilibre nutritionnel dans l’herbe.

5. Compléments alimentaires en cas de carence

Même avec une herbe de qualité, il peut être nécessaire d’apporter des compléments alimentaires aux chevaux, surtout ceux qui travaillent beaucoup ou qui ont des besoins nutritionnels spécifiques. Les compléments en minéraux, vitamines, et parfois en fibres supplémentaires, peuvent être indispensables.

Le foin, bien sûr, est le principal complément, surtout en hiver ou dans les régions où l’herbe pousse peu. Il est important de choisir un foin de bonne qualité, sans poussière ni moisissures, pour éviter les problèmes respiratoires et digestifs chez les chevaux.

6. L’Impact de l’herbe sur le comportement des chevaux

L’herbe ne nourrit pas seulement les chevaux, elle influence aussi leur comportement. Les chevaux qui passent du temps à brouter sont souvent plus calmes et moins stressés. Brouter est une activité naturelle pour eux, qui les occupe et réduit les comportements stéréotypés, tels que le tic à l’appui ou les mouvements incessants.

Toutefois, l’accès illimité à une herbe riche en nutriments peut également rendre certains chevaux plus énergiques, voire difficiles à gérer, surtout s’ils ne sont pas suffisamment travaillés. C’est un aspect à prendre en compte pour ajuster le temps de pâturage en fonction du tempérament de chaque cheval.

7. Quand et comment restreindre l’accès à l’herbe

Il peut être nécessaire de restreindre l’accès des chevaux à l’herbe dans certaines situations. Les chevaux sujets à la fourbure, ceux qui souffrent d’obésité ou les animaux convalescents ne devraient pas avoir un accès illimité à des pâturages riches. Une solution consiste à utiliser des muselières de pâturage, qui réduisent la quantité d’herbe que le cheval peut consommer tout en lui permettant de continuer à brouter, ou de les mettre sur des parcelles pauvres en herbe.

La restriction du temps de pâturage peut également être une solution. Par exemple, limiter les périodes de pâturage aux heures où l’herbe est moins riche en sucre, comme tôt le matin ou tard le soir, peut être bénéfique.

FAQ sur l’herbe pour les chevaux

1. Quelle est la meilleure saison pour laisser mon cheval brouter de l’herbe ? Le printemps et l’été sont les meilleures saisons, mais il faut surveiller la richesse de l’herbe au printemps pour éviter la fourbure.

2. Comment savoir si l’herbe de mon pâturage est de bonne qualité ? Une herbe de bonne qualité est dense, verte, et exempte de mauvaises herbes ou de plantes toxiques. Il est utile de faire analyser le sol régulièrement.

3. Mon cheval peut-il manger de l’herbe en hiver ? Oui, mais l’herbe est moins nutritive en hiver. Il faut compléter son alimentation avec du foin.

4. Quels sont les signes d’une intoxication par des plantes toxiques ? Les signes incluent des troubles digestifs, des coliques, une faiblesse, des tremblements ou une modification du comportement. Contactez un vétérinaire immédiatement.

5. Dois-je fertiliser mon pâturage ? Oui, la fertilisation aide à maintenir la qualité de l’herbe, mais elle doit être réalisée avec soin pour éviter un excès de nitrates ou d’autres substances.

6. Comment éviter la fourbure chez mon cheval qui broute au printemps ? Limitez l’accès à l’herbe riche au printemps, introduisez le pâturage progressivement et envisagez des compléments alimentaires.

7. Pourquoi mon cheval perd-il du poids malgré un accès libre à l’herbe ? L’herbe seule peut ne pas suffire, surtout si elle est de mauvaise qualité ou en quantité insuffisante. Il faut envisager des compléments alimentaires.

8. Est-ce que tous les chevaux peuvent brouter autant qu’ils le veulent ? Non, certains chevaux, en particulier ceux sujets à l’obésité ou à la fourbure, doivent avoir un accès restreint à l’herbe.